Le droit à l’avortement est un acquis majeur des femmes et le fruit d’un long combat pour disposer de leur corps. Qu’elle soit majeure ou mineure, toute femme enceinte ne souhaitant pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin ou à une sage-femme l’interruption de celle-ci. Seule la femme concernée peut en faire la demande.

L’ensemble des frais liés à l’IVG est remboursé à 100 % par l’assurance maladie.

Deux techniques sont possibles pour réaliser une IVG :

• la méthode instrumentale : elle se déroule en milieu hospitalier et peut s’effectuer jusqu’à 16 semaines d’aménorrhée (sans règles) ou 14 semaines de grossesse.
• la méthode médicamenteuse : elle peut être pratiquée en milieu hospitalier ou à domicile.

La méthode médicamenteuse et réalisable jusqu’à 9 SA à domicile tout comme en milieu hospitalier et consiste à prendre 2 médicaments à 48h d’intervalle. Le premier médicament (mifépristone) interrompt la grossesse en bloquant l’action de l’hormone nécessaire au maintien de la grossesse (la progestérone), favorise les contractions de l’utérus et l’ouverture du col utérin. Le deuxième médicament (misoprostol) augmente les contractions et provoque l’IVG.

Pour vérifier le succès de la méthode, une consultation de contrôle (consultation post-IVG) est à prévoir 2-3 semaines après la réalisation de l’IVG.